S’il y a quelqu’un qui s’y connaît en matière de cabine, c’est bien Marcel Piller. Agé de 81 ans, cela fait 44 ans qu’il en a une à la Motta. «La numéro 7, c’est toujours la même. Je l’ai reçue lorsque j’étais responsable de la piscine», raconte celui qui a grandi non loin de là, à la rue des Alpes. «J’ai connu les bains quand ils n’étaient pas encore mixtes. J’ai aussi connu l’époque sans pataugeoire. Il y avait des jardins à la place», ajoute le Fribourgeois, qui a exercé la profession de cartonnier et a aussi été entraîneur de natation. «Il y avait moins de cabines quand j’étais jeune. L’eau n’était pas chauffée. J’essaie de venir tous les jours pour nager et boire l’apéro avec une équipe de copains qui sont aussi des habitués. Cette piscine, elle est vraiment fantastique. C’est la plus belle!» Dans sa cabine, le minimum vital du baigneur. Deux serviettes (vertes et délicieusement assorties au tapis en plastique, ndlr) sur lesquelles sèchent des maillots. On y trouve aussi l’équipement standard de la cabine mesurant un peu plus d’un mètre de large: un banc, un tapis, une tablette, deux crochets et un miroir. Ssc