Participant récemment à une émission people sur une chaîne de la télévision alémanique, Thierry Steiert était invité à parler de la ville dont il est syndic depuis deux ans. Comme lieu cher à son cœur, le socialiste a notamment choisi la piscine de la Motta. Et, évidemment, les cabines qui vont avec. «Elles font partie de notre existence, de notre petit monde. Il suffit d’être là pour se sentir un peu en vacances.» Sa cabine, proche du grand bassin, il l’a depuis les années 1990. «C’était bien avant que je sois engagé en politique», tient-il à préciser à l’attention d’éventuels fâcheux imaginant que sa fonction lui ait ouvert les portes d’une cabine. Nageur occasionnel depuis qu’il est entré à l’exécutif de la ville mais «mordu» durant ses études, il n’a pas attendu très longtemps pour obtenir une cabine. «C’était moins compliqué qu’aujourd’hui. J’avais même eu le choix entre trois cabines», se souvient celui qui la partage avec sa famille, dont son frère, le conseiller d’Etat Jean-François Steiert. «J’ai un rituel. Je lui envoie une photo de notre cabine avec la porte ouverte. Cela signifie que la saison peut commencer!» Ssc