Valérie Gendre, 41 ans, et Géraldine Magni, 39 ans, sont des femmes heureuses et comblées. Après plus de cinq ans d’attente, les deux sœurs ont enfin obtenu, cette année, une cabine. Respectivement professeure d’anglais au Collège de Gambach et historienne de l’art au Service cantonal des biens culturels, elles font désormais partie du club très privé des détenteurs d’une cabine de la Motta. «Ça nous faisait rêver. C’est une institution! Ces cabines font partie de l’ambiance de la piscine, elles sont mystiques!» ose Caroline, qui voue aussi une passion au HC Gottéron. «Elles sont belles, elles ont une histoire, ces cabines», précise de son côté Géraldine. Et les sœurs, très complices et ultrasympas, d’ajouter: «Nous savions que c’était difficile d’en avoir une. On n’y croyait plus. On se sent monstre Fribourgeoises avec elle!» Adeptes de la nage quotidienne, elles se partagent leur précieuse location idéalement située à l’arrière des bains, près de leur coin de gazon préféré. C’est ici qu’elles ont l’habitude de faire un brin de bronzette. «Elle nous sert aussi à nous changer. Grâce à cette cabine, on se sent plus belle», rigolent-elles. Ssc